lundi 28 août 2017

La nuit des temps, René Barjavel

J'ai eu envie de vous parlez de mon roman préféré, LE coup de cœur!

Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace...

"Ils étaient onze, deux Noirs, deux Jaunes, quatre Blancs, et trois allant du café au lait à l'huile d'olive. Mais leurs onze sangs mêlés dans une coupe n'eussent fait qu'un seul sang rouge."

N'aimant pas le genre de la science-fiction, j'ai tout de même voulu découvrir pourquoi ce roman avait autant d'avis positifs. Le synopsis m'avait beaucoup intrigué car il ne donne pas d'indices sur ce qui pourrait se passer. 
Ne vous attendez pas à lire un conte philosophique, néanmoins Barjavel a voulu donner la vision de son temps a travers ce roman de science-fiction. Son avis sur le futur, mais aussi sur la guerre froide. Le parallèle est évident. Je ne dirai que ça, car je ne veux pas trop en dévoiler. Aussi, il y a de la romance, mais il ne faut pas s'arrêter là, ce roman est bien plus que ça.
L'histoire est captivante, on veut découvrir ce qu'il y a, ce qu'il se passe. Un véritable page-turner. On devine tout de même, mais personnellement je ne m'attendais pas a quelque chose de cette ampleur.  Je ne m'attendais pas a découvrir un univers si développé.
Le roman pourrait presque être découpé en 2 parties. La découverte, puis l'explication. La partie la plus intéressante étant sans hésitation la découverte. Dans les explications, il y a plus de longueurs. Je me suis attachée a certains personnages, surtout les principaux Simon, Eléa et Païkan.
Le seul bémol pour moi est qu'ayant une imagination très peu développé pour me figurer l'inconnu ou du moins, ce qui n'existe pas; le genre SF est assez compliqué à aborder et je ne visualise pas bien l'univers.
"J'ai voulu te séparer de lui, tout de suite, brutalement, que tu saches que c'était fini, depuis le fond des temps, qu'il ne restait rien de lui, pas même un grain de poussière quelque part mille fois emporté par les marées et les vents, plus rien de lui et plus rien du reste, plus rien de rien..."

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